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Paroles et traduction de American Jesus  : BAD RELIGION !!!!


American Jesus (Jésus Amércain)

I don’t need to be a global citizen
Je n’ai pas besoin d’être un citoyen du monde
Cause I’m blessed by nationality
Parce que je suis béni par ma nationalité
I’m a member of a growing populace
Je suis membre d’une population grandissante
We enforce our popularity
Nous imposons notre popularité
There are things that seem to pull us under and
Il y a des choses qui semblent nous tirer vers le bas et
There are things that drag us down
Il y a des choses qui nous traînent le moral à terre
But there’s a power and a vital presence
Mais il y a une puissance et une présence vitale
It’s lurking all around
Elle se cache tout autour

We’ve got the American Jesus

Nous avons le Jésus Américain
See him on the interstate
Nous le voyons sur l’autoroute
We’ve got the American Jesus
Nous avons le Jésus Américain
He helped build the President’s estate
Il a aidé a construire la propriété du Président

I feel sorry for the Earth’s population
Je suis désolé pour la population de la terre
Cause so few live in the U. S. A.
Parce que si peu vivent aux É-U
At least the foreigners can copy our morality
Au moins les étrangers peuvent copier notre moralité
They can visit but they cannot stay
Ils peuvent visiter mais ne peuvent pas rester
Only precious few can garner our prosperity
Seuls quelques précieux peuvent partager notre prospérité
It makes us walk with renewed confidence
Cela nous fait marcher avec une confiance renouvelée
We got a place to go when we die
Nous avons une place où aller quand nous mourrons
And the architect resides right here
Et l’architecte réside juste ici

We’ve got the American Jesus
Nous avons le Jésus Américain
Bolstering national faith
Soutenant notre foi nationale
We’ve got the American Jesus
Nous avons le Jésus Américain
Overwhelming millions every day
En accablant des millions chaque jours

He’s the farmer’s barren fields
C’est le fermier des champs arides
The force the army wields
La force que l’armée excerce
Expressions on the faces of the starving millions
Expressions sur le visage des millions qui meurent de faim
The power of the man
La force de l’homme
He’s the fuel that drives the clan
C’est le fuel qui conduit le clan
He’s the motive and the conscience of the murderer
C’est le mobile et la conscience du meurtrier
He’s the preacher on T. V.
Il est celui qui prêche à la télé
The false sincerity
La fausse sincérité
The form letter that’s written by the big computers
La lettre formelle écrite par les gros ordinateurs
The nuclear bombs
Les bombes nucléaires
The kids with no moms
Les enfants sans mères
And I’m fearful that he’s inside me… yeah
Et je crains qu’il soit à l’intérieur de moi… ouais

We’ve got the American Jesus
Nous avons le Jésus Américain
See him on the interstate
Nous le voyons sur l’autoroute
We’ve got the American Jesus
Nous avons le Jésus Américain
Exercising his authority
Exerçant son autorité
We’ve got the American Jesus
Nous avons le Jésus Américain
Bolstering national faith
Soutenant notre foi nationale
We’ve got the American Jesus
Nous avons le Jésus Américain
Overwhelming millions every day, yeah
En accâblant des millions chaque jours, ouais

One nation, under God…
Une nation, sous Dieu…


Pour vous inciter à lire L’homme révolté de Camus, nous faisons certes preuve de fainéantise mais ces quelques mots seront plus parlant que n’importe quel article :

« Qu’est-ce qu’un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s’il refuse, il ne renonce pas : c’est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement. Un esclave, qui a reçu des ordres toute sa vie, juge soudain inacceptable un nouveau commandement. Quel est le contenu de ce « non » ?

Il signifie, par exemple, « les choses ont trop duré », « jusque-là oui, au-delà non », « vous allez trop loin »,  et encore, « il y a une limite que vous ne dépasserez pas ». En somme, ce non affirme l’existence d’une frontière. On retrouve la même idée de limite dans ce sentiment du révolté que l’autre « exagère », qu’il étend son droit au-delà d’une frontière à partir de laquelle un autre droit lui fait face et le limite. Ainsi, le mouvement de révolte s’appuie, en même temps, sur le refus catégorique d’une intrusion jugée intolérable et sur la certitude confuse d’un bon droit,  plus exactement l’impression, chez le révolté, qu’il est « en droit de… ». La révolte ne va pas sans le sentiment d’avoir soi-même, en quelque façon, et quelque part, raison. C’est en cela que l’esclave révolté dit à la fois oui et non. Il affirme, en même temps que la frontière, tout ce qu’il soupçonne et veut préserver en deçà de la frontière. Il démontre, avec entêtement, qu’il y a en lui quelque chose qui « vaut la peine de… « , qui demande qu’on y prenne garde. D’une certaine manière, il oppose à l’ordre qui l’opprime une de droit à ne pas être opprimé au-delà de ce qu’il peut admettre. » A. Camus, L’homme révolté.

Peuple d’Europe révoltons-nous !

 

Quelle surprise de voir le pouvoir politique en place dans notre pays ressortir la mise en place d’une taxe sur les transactions financières à quelques mois des élections présidentielles ! Nous n’allons pas nous en plaindre ni revenir sur les effets d’annonce de l’Elysée, mais il nous semble intéressant de revenir sur une telle taxe et surtout quelle politique elle peut bien servir.

L’idée d’une taxe sur les transactions financières, communément appelée taxe Tobin, n’est pas nouvelle. Portant le nom de son inventeur, le prix Nobel d’économie James Tobin, elle apparaît comme un outil fantastique pour récupérer des richesses et lui a valu d’être reprise par de nombreux acteurs de la scène politique et économique, notamment ATTAC. Mais ne nous y trompons pas, une telle taxe, comme le précise ATTAC, n’a qu’une fonction économique : « Il faut être clair là-dessus: le motif central pour l’instauration d’une TTC (Taxation des Transactions de Change, c’est-à-dire ce dont fait partie la Taxe Tobin) est d’ordre économique – il sera une des composantes nécessaires dans des reformes pour sauver l’économie mondiale de ses aberrations néo-libérales actuelles, de rétablir un meilleur fonctionnement des marchés financiers et de ces articulations avec les divers autres marchés nationaux ».

Ainsi, le caractère messianique de la célèbre taxe Tobin ne doit pas nous aveugler sur ce qu’elle sert (c’est-à-dire le maintien de notre système économique) et sur les multiples difficultés liées à sa mise en œuvre. La complexité et l’armada considérable des acteurs de la finance permettraient de rapidement contourner une telle taxe et, élément fondamental, ce type de taxe ne peut s’envisager qu’au niveau mondial, sinon elle ne provoquerait que le déplacement des places financières et affaiblirait fortement les économies qui ont choisi de l’appliquer. Par ailleurs, elle supposerait la levée du secret bancaire car il faudrait identifier les acteurs de ces transactions pour les taxer, chose particulièrement inenvisageable.

En définitive, il s’agit bien là d’un effet d’annonce de la part du Président pour regagner la confiance des électeurs après un bilan totalement catastrophique en utilisant la méconnaissance du peuple sur cette taxe et en prétendant réguler les marchés financiers. Un point est tout de même important à préciser, c’est que cette taxe existe déjà dans le code des impôts. Elle a été mise en place sous le gouvernement Jospin mais demeure inapplicable car en attente d’un accord européen.